Autonomie

Les habitants de Salin-de-Giraud avaient formulé 6 demandes d'autonomie, en 1904, 1945, 1947, 1971, 1982 puis 20011. Cette dernière demande, conduite par le député-maire des Saintes-Maries-de-la-Mer, Roland Chassain, n'avait pas abouti et Salin-de-Giraud était resté de ce fait rattaché à Arles.
Par lettre en date du 15 février 20072, le Ministre délégué aux Collectivités territoriales Brice Hortefeux autorisa l'émancipation administrative de Salin-de-Giraud qui prit ainsi son indépendance par rapport à la ville d'Arles. Dès 2008, Salin-de-Giraud aurait dû devenir la 120e commune des Bouches-du-Rhône, et se classer au 7e rang national des communes les plus étendues territorialement.
Mais le préfet de région Michel Sappin a finalement rejeté la demande de création de la commune de Salin-de-Giraud. Dans un communiqué publié fin 2007, le préfet a justifié sa décision par « l'absence de consensus » ainsi que par la «situation préoccupante» du budget de la future commune. Autre argument, «la démarche serait préjudiciable à la cohérence de la politique de préservation» menée par le Parc naturel régional de Camargue.3
Parmi les opposants à la scission on peut compter : le maire d'Arles, Hervé Schiavetti, le conseil municipal d'Arles commune de tutelle, le conseil général des Bouches-du-Rhône et son président, Jean-Noël Guerini, le maire de Marseille Jean-Claude Gaudin et le président de la région et ancien maire d'Arles Michel Vauzelle, qui se sont tous prononcés contre la scission avec la ville d'Arles.

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